Je suis d'accord sur la déviance possible dans la virtualité, mais je pense que ça s'applique plus aux jeux vidéo qu'aux bouquins.. Personnellement j'adore lire et je trouve que c'est une activité très enrichissante. Toutes sortes de lecture existent, il n'y a pas que la science fiction. Les livres pratiques permettent de concrétiser des projets de recettes, de bricolage... Et les romans permettent de se divertir. Aimerais-tu vivre dans un monde sans cinéma, sans livres, sans histoires ? Moi je ne le conçois pas, ce serait une dictature du réel ! Il existera toujours dans l'esprit de chacun un petit coin de rêve où l'on peut se reposer, réfléchir ou imaginer ce que l'on voudrait pour soi ou pour les autres. La liberté d'expression n'est pas (tout à fait) lettre morte, et heureusement !

Je ne remet pas en question l'utilité des livres, ils ne sont pas tous fiction, ils sont indispensables(pour l'apport d'idées nouvelles par exemple). De même le cinéma et les jeux vidéos ont leurs utilité, l'imaginaire à son utilité. Si l'on ne pouvait plus se divertir, plus rêver le monde serait certainement bien triste, je crois kil fo juste savoir faire la part des choses pour ne pas s'échapper de la vie réelle. En tout cas je te remercie pour ce comentaire ;) 

<p>moi je croi kil fo savoir fere la difference entre l'imaginaire et la realiter, jadore lire (marc levy ou le genre fantastik) sam e permet de rever ces vrai mais la redescente sur terre nest jamais douloureuse,pour moi sa me donne envie de changer, daller vers les autre de leur dire bonjour de les  aider meme kan je ne les connais pas on peu changer le monde par des petit geste si on sy met a plusieur le virus du changement prendra a tt le monde et la vie sera plu agreable. encore faut il ke tt le monde lise.ces vrai ke ds ce monde il ya bcp a changer mais il ya et heureusement des choses tres agreable. le monde ne sera jamais parfait mais le fait de lire nous emmene ds le monde ke nou aimons il faut juste savoir dire stop kan on croi ke lon segare ds limaginaire et rien de mieu pour lutter contre lenfermement kune bonne petite fete entre amis (genre briollay ;D)</p><p>si il nyavai plu de livre je croi ke le monde serai bien triste car mine de rien le fait de rever nous redonne lespoir dun jour meilleur kan sa ne va pas </p><p />

Je viens de découvrir cette partie cachée de ton blog :p J'passe régulièrement sur le blog "de base" voir si ya du nouveau, même si je post jamais de comm' (l'esprit "sky" perdure, même sur blog sophystiqué), et là je prends exceptionellement deux (vingt ?) minutes pour écrire sur ce sujet que je trouve intéressant, dont je comprends l'origine et aussi pour faire une bonne action : change-moi ce rouge ultra-agressif !!! :p J'te cache pas que lire tout l'article est un suplice, au bout d'un moment ça commence à bouger, puis les lettres se chevauchent, puis ça tourne carrément... :s Enfin bref ! :p J'te récapitule un vague truc sur les couleurs :
Le jaune et le orange c'est mauvais pour la lecture car ça fatigue les yeux rapidement. Le rouge excite et maintient le cerveau dans un état de tension peu supportable dès quelques minutes de lecture. Le vert apaise énormément à la lecture, privilégier un vert plus foncé. Le bleu et le noir sont les couleurs idéales pour un texte, pour leur vertu neutre. Alors sur du noir, je te propose un ton bleu-gris assez clair, du blanc pas trop violent niveau luminosité (type beige), ou du bleu assez clair pour être lu. Voila, j'ai passé mon coup de gueule :p


Concernant ta réflexion sur les mondes immaginaires, je me rangerais à l'avis de tous (les moutons) : c'est indispensable à la vie humaine, car ça permet (par définition) d'échapper à la réalité. Tu devrais lire Pascal à ce sujet, qui développe d'une manière intéressante le concept de divertissement. Pour lui, l'homme est malheureux par nature, car dès qu'il pense à lui il se sent misérable, et il pense à lui dès qu'il ne fait rien, dès qu'il s'ennuie. Par conséquent, seul le divertissement peut le rendre heureux, étant donné qu'il le distrait de son ennui perpétuel. Or, l'homme à la chance d'être particulièrement vain, et un rien l'amuse au point que sa plus grande douleur soit immédiatement évincée par un "billard et une balle qu'il pousse" (sic). D'où l'on peut conclure que l'homme riche (et dans une moindre mesure, l'habitant d'un pays riche) est beaucoup plus heureux que le pauvre, car il dispose de nombreux moyens de se distraire, et donc de s'oublier, et d'oublier son malheur.

J'arrête là Pascal, je crois que tu as compris où je veux en venir ;)
Donc même si une vie pourrie vaut mieux qu'une putain d'illusion, il y a un juste milieu à trouver, par la recherche de divertissements "modérés" qui ne t'empêchent pas d'avoir les deux pieds sur terre en même temps. Quant au malheur tiré au final d'un divertissement dans lequel on se sentait trop bien, interroge-toi s'il était vraiment plus important que le bonheur que t'en as tiré... Quelques années après, es-tu plus malheureuse après la lecture d'un livre adoré que si tu ne l'avais jamais lu ? Malgré quelques minutes à quelques jours de flottement après l'immersion dans un monde irréel, le bonheur tiré de ce monde irréel est au final plus grand que le flottement (qui n'a jamais atteint ta souffrance en ce qui me concerne).

Ça c'est mon constat sur le sujet. Alors après je sais pas comment tu vis depuis tes expériences "irréelles" et si t'as pas cherché à t'en éloigner, mais je te conseille pas de le faire, c'est malsain d'être trop plongé dans la réalité (reste toute la journée à regarder des actualités à la télé et tu verras l'effet que ça te feras :s). Personellement, j'ai jamais eu peur d'une vie banale, au contraire, une vie de famille tranquille, avec les loisirs propre à notre sort de privilégié d'un vingtième de la population mondiale, plus un job tranquille devrait me suffire à être heureux, largement... Mais depuis peu, de la même manière que pour la première fois je réfléchis à mon avenir (je rejettais toute réflexion jusque là pour motif que c'est futile de vouloir être policier à 5 ans, mais maintenant que je me rapproche du monde du travail, le problème se pose moins :p), je m'interroge sur le réel bonheur d'une vie "creuse"... La fameuse crise adolescente du changement de monde à peut être fini par m'atteindre... Je pense pas, vu que le changement du monde j'y crois pas, pas comme d'autres en tout cas. Mais je réfléchis pas mal en ce moment à la postérité (à différencier de la célébrité de son vivant, qui me répugne). J'me demande si des gens comme Sartre ou Descartes n'ont pas été plus heureux que ne le seront jamais mes parents (qui respirent le bonheur pourtant).

Conclusion de cette divagation hors-sujet : si t'as l'occasion de t'échapper dans un monde irréel de ta propre création, c'est peut-être l'idéal du bonheur... Pourquoi ne pas écrire, dessiner, prendre des photos... ? Pourquoi ne pas te créer un monde parallèle entièrement sous contrôle, qui ne t'empêcherais pas d'avoir ta vie réelle ? Au contraire, d'un point de vue de l'épanouissement personnel, c'est le comble... Ça te ferais réfléchir, méditer sur toi-même et sur ta recherche du bonheur... qui est la première recherche des intellectuels de ce monde.

Merci pour vos coms my friends :) Ca fait un moment que je veux répondre donc voilà j'y vais^^ (Je présise juste que j'avais écris un beau commentaire de 3heures de travail et qui n'était pas fini, que mon salaud d'ordinateur à buguer et que j'ai tout perdu et que donc je dois tout recommenC bref si ce qui suit n'est pas terrible c'est que j'en ai ras le bol et que j'ai pas le temps de paufiner, j'arriverais jamais à réécrir tt ce que j'avais écris j'suis vraiment dégoutée) Donc pour commencer, Jean, désolée pour le rouge agressif, moi je l'aime bien mais je vais réfléchir à tes propositions^^

Ensuite je dois dire que ça fait un bye que j'ai écris cet article, j'avoue que depuis j'me suis un peu modérée même si je reste encore d'accord avec moi :p A l'époque de la rédaction j'en voulais encore à ces pauvres mondes inocents pour ce que j'avais vécu,bon faut pas exagérer non plus j'ai pas vécu l'enfer juste un bon coup de déprime persistant et surtout très déstabilisant, donc voila j'étais un peu dure, bien sur que ces mondes ont leur utilité, leur interet, qu'on peut difficilement s'en paC...mais je ne pense pas qu'échapper à la réalité soit une bonne chose, c'est ne pas accepter (ou ne pas supporter)sa vie telle qu'elle est et même si cette échappée procure du bien être, du bonheur elle ne nous fait pas avenC dans la vie, pour moi il faut accepter sa vie telle qu'elle à été et qu'elle est et en être l'acteur (le maitre le plus possible) et aller de l'avant. Bref les mondes imaginaires sont un peu comme un cachet d'aspirine qui chasse la douleur momentanément mais ne nous soigne pas^^:p Je ne pense pas qu'échapper à la réalité soit indispensable à l'Homme, s'il le fait c'est uniquement pour éluder la résolution de ses problèmes plutot que d'avoir à les affronter en face. Bon d'accord je suis dure là, ça nous permet également de souffler, d'evacuer notre stress, de travailler notre imagination...bref je reviendrais sur les utilités de ces mondes plus tard quant au fait qu'ils soient indispensable peut être (moue dubitative) mais alors dans une moindre mesure. Le divertisement lui par contre je suis d'accord est indispensable car il fait parti de la vie, mais il est réel donc finalement rien a voir si ce n'ai que l'on considère la fuite de la réalité comme un divertissement. Puis quand Pascal dit que le divertissement est le seul moyen de rendre l'Homme heureux je ne suis pas d'accord, les sentiments le peuvent, la communication avec autrui le peut...Quant à savoir si l'homme est naturelement malheureux, je ne pense pas non plus, d'accord logiquement notre vie est une succesion de désir ce qui signifit qu'il nous manque toujours qqch et donc que nous sommes fondamentalement malheureux; mais pour moi manque n'est pas forcément synonyme de malheur au contraire moi je vois mes manques comme très positifs car ils sont la garantie que j’aurais toujours qqch à réaliser (dc tjs une raison de vivre)que j’échapperais à l’ennui, ma véritable source de malheur. (je suis du genre : je suis ce que je fais, si je n’agi pas je meure). Pour en finir avec Pascal je ne suis pas non plus d’accord avec sa vision « des riches plus heureux que les pauvres » parce que là aussi il faut tenir compte des relations humaines (sentiments communication…)(cela dit Pascal parlait surement par ailleurs de cette dimention humaine [sans koi il me décevrait xD])

Pour continuer je suis entièrement d'accord avec le juste milieu à trouver entre imaginaire et réel puis pour répondre à ta question: Je ne suis pas plus malheureuse que si je n'avais pas lu ces livres car je m'en suis remise et je vis presque comme si je ne les avais jamais lu. Sauf que si je n'avais pas vécu autant dans ces livres je me serais plus investi dans ma vie réelle donc j'ai l'impression d'avoir louppé une partie de ma vie et ça me laisse des lacunes.voila c'est comme ça que je le vois aujourd'hui. Et nan le bonheur que j'en ai tiré n'a pas été plus grand que le malheur de ma désillusion. Parce que oui je dois préciser que ce n'est pas de quitter ce monde qui m'a déprimé mais bien le fait de ne pas pouvoir retrouver ces caractéristiques dans la réalité. Donc, Laure, je comprends très bien que de lire du Levi puisse rendre heureux, donner envi de changer de communiquer... sans déprimer puissque c'est un recit fictif qui ce déroule dans notre monde, donc finalement ça n'a rien à voir. Bref je dois te (re toi Jean)dire que j'étais rêveuse et innocente et que c'est pour ça que ça été dur, ça m'a confronté à la réalité, j'ai pris conscience que tout ce que j'aimais(ce pour koi j'avais bcp d'interet et d'admiration) jusque là n'existait pas, évidement ça fait mal. Mais je pense aussi que ça coincidait avec la prise de conscience du monde qui m'entoure, la sortie de l'enfance koi et que c'est ce qui a fait que je l'ai vécu aussi durement. Puis je crois aussi que qqch m'a parler profondément dans ce monde, mais ça doit être à mon inconscient car j'n'arrive toujours pas à savoir exactement ce que c'est, toujours est il que je me suis rendu compte que je ne possédais pas et ne pourrais jamais possèder cette chose dans le monde réel (qd je dis chose c'est plus, une sensation, un état d'être, une ambience...) peut être la magie ou la liberté??Je n'sais pas.

Ensuite, comment je vis maintenant? Ba plutot bien!!^^ Oué c'est vrai que je me suis éloignée des mondes imaginaires, j'ai tendance à les éviter(surtout dans la lecture) mais c'est surtout parce qu'ils ne m'interessent plus vraiment. J'ai l'impression de perdre mon temps quand je lis des récits fictifs qui n'ont rien à voir avec la réalité ou quand je joue sur le pc car ça ne m'apporte rien donc je ne le fais plus.Je priviligie l'utile et l'instructif, je lis peu(mais plus que l'an dernier, je m'y remet doucement) et surtout des petits livres qui ne sont souvent pas des récits fictifs.(et laplupart du tps c'est en rapport avec la philo, l'éco ou la socio). Sinon ça ne m'empêche pas de continue à être sensible aux mondes imaginaires, je les trouvent beaux mais je ne m'y plonge plus(sauf au travers de films et encore moins qu'avant) mais au fond je les aimes ils font parti de moi que je le veuille ou non et quelque part c'est pour éviter, de me sentir misérable justement, pour éviter la mélancolie que je ne les visite plus. Et puis pour souffler ou me ressourcer je préfère à ces mondes immaginaires une balade à vélo, un tour dans les bois, 5minutes de balançoire. Le plein air, la nature, c'est bien réel et j'en éprouve bcp de bien être et de bonheur. Voilà par contre je ne suis absolument pas d'accord avec toi, être trop plonger dans la réalité n'est pas malsain, puis d'abord on ne vit jms trop dans la réalité!! Déjà regarder les infos tte la journée c'est pas vivre la réalité c'est s'informer(subire) de la réalité et, en effet au bout d'un moment c'est pénible mais comme rester consentrer et attentif tte une journée l'est, comme faire un travail intellectuel trop longtemps sans pause l'est, et enfin comme rester tte une journée sans relations humaines l'est.(aussi comme refaire un commentaire désespérement long qd il est tard, l'est !!^^ ;D)Bref l'Homme à besoin d'exercer sa sensibilité tout autant que son intellecte, or dans nos sociétés actuelles on développe plus l'intellecte que la sensibilité c'est pourquoi on à tendance à se refugier dans les mondes imaginaires qui sont source d'imagination et de rêve. Cependant pour développer sa sensibilité c'est surtout la pratique artistique qu'il faut travailler ainsi que les relations humaines car c'est aussi de la sensibilité que proviennent les sentiments. Bref je sais pas pourquoi je raconte tout ça moi! xD Oui donc tout ça pour dire qu'en fait c'est pas d'être plonger dans la réalité qui est pénible mais c'est le fait de ne pas laisser assez s'exprimer sa sensibilité, ou de trop tout intellectualiser, regarde: les problèmes que l'on rencontre on doit les identifier les analyser, réfléchir à une solution etcetera tout ça c'est du travail intellectuel, même les sentiments que l'on ressents les actions que l'on fait spontanément on les analyses on les questionne sans-cesse, l'intellecte ne s'arrete jamais (sauf qd on dort)d'où la sensation de stress et de besoin d'évasion.

Voilà sinon la petite vie bannale ba moi c'est vrai que ça me ferrais chier mais je suppose que je finirais par être Mme tt le monde avec sa vie bannale(j'essayerais d'éviter ça mais bon), mais en fait ce que je déteste par dessus tout c'est la routine, après la bannalité ça ne me gène pas vraiment. Autrement le changement du monde ba j'y crois si tt le monde le veut et s'y met c'est faisable mais bon je ne crois pas que ce sera un jour le cas donc finalement...Sinon la postérité ba j'avoue que ça me préocupe pas vraiment mais t'as de bonnes questions.:) Pour finir j'suis assez d'accord avec ta conclusion de toute façon créer est indispensable à l'Homme donc créer un monde c'est toujours très bien, pour l'épanouissement perso c'est parfait et c'est vrai que ça permet souvent des réflesions et une recherche sur soi même. Attention toute fois à ne pas se laisser emporter par un engrenage qui mènerait à vivre renfermer sur soi et sa création,attention à ne pas oublier de vivre avec les autres et dans le monde réel. ;)

Voili voilou, bisous bye et à bientot ;) bonne nuit (enfin ce qu'il en reste!!^^)